Pas besoin de faire des achats de hamster – la Suisse a des stocks suffisants de nourriture

La recommandation de constituer des provisions domestiques pour une semaine date de la période d’après-guerre. Malgré ses 60 ans bien tassés, ce conseil d’ami est soudainement d’une actualité brûlante avec l’apparition du coronavirus. La provision domestique est devenue une question majeure en Suisse. Des achats de hamster sont effectués, des rayons entiers de pâtes, de riz et de conserves dévalisés. La demande de biens de consommation courante ou d’aliments de longue conservation augmente en raison de la propagation du coronavirus. Les Suisses font des provisions pour se préparer au pire.

L’approvisionnement de la population est garanti

Pour l’instant, il n’y a pas de risque de pénurie car les denrées alimentaires sont disponibles en quantités suffisantes sur le marché. Quand toutefois la demande locale dépasse l’inventaire du point de vente, cela entraîne dans certains cas des ruptures de stock et par conséquent des rayons vides.

Pour les cas de pénuries graves, la Suisse dispose de réserves obligatoires de denrées alimentaires vitales, qui permettent de couvrir les besoins de la population pendant 3 à 4 mois. Ces réserves ne sont toutefois libérées que lorsque les milieux économiques ne peuvent plus faire face par leurs propres moyens aux difficultés d’approvisionnement. Pour le moment, cela n’est pas encore le cas en Suisse.

La Confédération décide de ces stocks d’urgence. Le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) accorde l’autorisation de libération des réserves obligatoires. Cela se fait en étroite collaboration avec l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays (OFAE) et l’Approvisionnement économique du pays (AEP).